Quelles sont les aptitudes du policier qui permettent de demeurer en bonne santé au travail? Quels sont les événements qui nécessitent une aide spécialisée? Y a-t-il des méthodes plus efficaces que d’autres ? Quel rôle jouent les ressources personnelles par rapport aux ressources organisationnelles du policier dans sa résistance au stress? 

Devant ces questionnements et l’ampleur des enjeux qui s’ensuivent, il devient important de s’interroger sur les déterminants psychosociaux de la santé psychologique dans le contexte de travail du policier afin de pouvoir éventuellement agir efficacement sur celle-ci.

Étude

Sous la direction du professeur en gestion des personnes en milieu de travail à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR), Andrée-Ann Deschênes, une étude, financée par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture, est actuellement en cours dans le but d’évaluer le rôle de l’auto-efficacité émotionnelle parmi les facteurs de prédiction de la santé psychologique des policiers. 

Votre contribution à l’étude en tant qu’aspirant policier et policier

Dans le but de contribuer à l’évolution de pistes d'intervention à mettre en place en vue d'améliorer la santé psychologique chez les aspirants policiers et les policiers, vous êtes invité à répondre au questionnaire de l’étude en cliquant sur ce lien suivant d’ici le 16 décembre 2016 :

Contextes d’intervention stressants

Depuis les dernières années, on assiste à une récurrence d’épisodes médiatisés portant sur des interventions policières parfois dramatiques, laissant croire à une augmentation de la souffrance des policiers. Les absences pour maladie ou les réorientations de carrière peuvent témoigner de la douleur ressentie par les membres de ce corps de travail.

Dans le cadre de ses fonctions, le policier compose avec différentes situations stressantes, angoissantes, voire menaçantes. Est-ce que cela le rend plus sensible à la détresse? Certains diront que oui. Assurément, cette réalité doit être considérée. 

Gestion du stress et des émotions

Plusieurs facteurs organisationnels, socio-économiques et individuels (Deschênes, Desjardins & Dussault, soumis) peuvent teinter la santé psychologique au travail. Des études ont suggéré que la maîtrise de compétences émotionnelles pouvait avoir un impact sur la santé psychologique au travail. Compte tenu du fait que le métier de policier demande une maîtrise exemplaire de la gestion de ses émotions, comme le suggère l’étude de Dar (2011), et qu’aucune étude jusqu’à présent n’évalue la relation entre les compétences émotionnelles perçues des policiers et leur santé psychologique au travail, la présente étude démontre toute sa pertinence.

En partenariat avec des étudiants de l'UQAR, des investigations touchant des sphères précises telles que les événements traumatiques et le suicide se réaliseront parallèlement à cette étude.

Autre article sur cette étude

Pour en savoir plus sur cette étude, vous pouvez joindre Andrée-Ann Deschênes, Ph.D., professeur en gestion des ressources humaines, Université du Québec à Rimouski, 418 723-1986, poste 1141.