155e cohorte – En formation du 22 septembre 2014 au 16 janvier 2015. Une collaboration de Justine Gagnon, Valérie Guérin-Thériault, Marie Leclerc et Ann-Sophie Simard, aspirantes policières de la 155e cohorte.
« Savoir, être et agir »
Le mode de vie et l’horaire bien rempli de l’ENPQ déjà imprégnés dans notre quotidien, la transition entre le bloc junior et médian signifiait que nous étions fins prêts à montrer l’exemple aux nouveaux aspirants.
Le code « RIDER » gravé au cœur, c’est avec fierté que la 155e cohorte a continué de représenter l’École nationale de police de Québec. D’ailleurs, plusieurs d’entre nous ont eu la possibilité de participer au « Noël du Pauvre » pour la municipalité de Nicolet. Tous très enthousiastes de s’impliquer dans une collecte de denrées et de dons monétaires pour donner aux personnes dans le besoin, cette dernière est une tradition toujours grandement appréciée par la communauté de Nicolet, toujours aussi généreuse!
De plus, chez plusieurs, la mode de la moustache a refait surface durant le mois de novembre afin d’amasser des fonds pour la lutte contre le cancer de la prostate avec la Fondation « Movember ». Enfin, le coquelicot fut épinglé au cœur de l’uniforme en l’honneur des combattants du Canada. En compagnie de vétérans, le 11 novembre dernier, nous avons respecté une minute de silence en ce Jour du Souvenir lors du rassemblement quotidien.
Le bloc médian : une grande marche vers la réussite
L’expression « POLICE! NE BOUGEZ PLUS! » des grands films hollywoodiens n’a plus de secret pour nous. Plongés dans la réalité policière,nous voyons les semaines défiler rapidement et les jours nous confrontent à la multidisciplinarité qu’exige la profession. Du dérapage contrôlé sur le circuit routier à la poursuite à pied en intervention tactique, en passant par les ateliers de cybercriminalité, de profilage racial et de stupéfiants. Tous laborieux, les aspirants de la 155e ont mis la main à la pâte.
Le début des évaluations certificatives est arrivé rapidement. Le stress et la volonté de réussir se sont fait grandement ressentir. Pratiques supplémentaires en soirée, lectures, révisions et entraide, aucune autre option n’était envisageable que de s’en sortir triomphants. Maintenant qualifiés entre autre en ECM (Épreuves de coordination de mouvements), en intervention physique et emploi de la force, en tir barricadé ainsi qu’en interception de véhicule à faible risque, nous pouvons affirmer que le policier en nous gagne en crédibilité.
Bien que la première neige tombée sur les autos-patrouilles et le toit de notre belle école avaient quelque chose de magique, nous avons rapidement été confrontés à l’équipement hivernal encombrant, que la saison nous exige de porter. Les claques en caoutchouc, le manteau d’hiver et les gants ont occasionné une grande adaptation dans nos interventions.
Le début de la fin
Nous avons évolué, grandi, nous nous sommes dépassés et avons gagné en confiance. Sans aucun doute, les 72 aspirants indissociables les uns des autres ne sont pas qu’un simple peloton de contrôle de foule, mais bien une merveilleuse famille unie par ses valeurs et ses intérêts. L’amorce du bloc médian est le début de la fin de notre stage à l’ENPQ. Prédisposés à accueillir les nouveaux « juniors au poulet », les 5 prochaines et dernières semaines seront déterminantes.