The show must go on!

154e cohorte – En formation du 19 août au 28 novembre 2014. Une collaboration de Jérôme Brassard, Philippe Gagnon-Mailhot, Marie-Michelle Page et Valérie Rancourt, aspirants policiers de la 154e cohorte.

Sortir de sa zone de confort 

C’est dans la soirée du 18 août 2014 que les aspirants policiers de la 154e cohorte ont franchi les frontières de l’ENPQ, gonflés à bloc et fébriles. Les aspirants policiers de la 150e cohorte n’ont pas perdu une minute avant de nous faire réciter le code RIDER à plusieurs reprises jusqu’à notre entrée dans l’école, afin de s'assurer que nous en rêvions, de ce fameux code.

«Famille» fut le terme suivant évoqué par les séniors pour décrire l’unicité de leur groupe. Le défi que ceux-ci nous donnaient était de développer une complicité et un esprit familial aussi fort que le leur avec les 72 personnes connues et inconnues de notre cohorte. Bien que ceci nous paraissait plutôt ardu dans notre première soirée, la force de leur union nous a immédiatement donné envie de sortir de notre zone de confort et de foncer vers l’avant pour créer des liens avec notre nouvelle famille.

Malgré la difficulté pour certains, après quelques jours seulement, nous avons commencé à comprendre ce que la 150e cohorte voulait nous transmettre. Maintenant que nous avions saisi les bases, nous étions fin prêts à passer au travers de l’objectif principal de notre venue à l’ENPQ : l’expérience policière.

Une formation qui nous fait grandir

Nous avons débuté en apprenant les techniques d’intervention physique pour ensuite traiter sur la communication tactique et la mettre en pratique, versant vers la conduite d’urgence sur le circuit routier, maîtrise de personnes violentes en équipe, tir au pistolet, tout en solidifiant nos connaissances légales ainsi que nos aptitudes en police communautaire.

Il est impossible de ne pas mentionner l'aérosol capsique, auquel nous avons dû faire face (...et c'est le cas de le dire), dans nos 4e et 5e semaines de formation. Tous y ont goûté, dans un contexte d'appel à l'aide d'un policier qui se fait «gazer» par un contrevenant. Chacun en tire sa propre expérience, loufoque, douloureuse, mais surtout mémorable soit-elle.

Le métier entre en nous à un débit très rapide et massif, parfois même difficile à suivre, mais aucun défi n’est trop grand pour un groupe tel que la 154e cohorte. Ces expériences variées nous permettent tous les jours de découvrir nos forces et nos faiblesses, tout en grandissant en tant qu’aspirants policiers et individus. Certains considèrent, à ce jour, leur expérience à l'École nationale de police du Québec comme une démarche d'introspection, d'autres la voient comme un défi d'envergure, mais stimulant. Quoi qu'il en soit, personne ne finira son stage indifférent; tous en sortiront grandis.

En somme, nous ne pouvons pas passer outre le soutien irréprochable et les encouragements que nous ont offerts les aspirants policiers de la 150e cohorte, aujourd'hui diplômés. Nous les remercions et leur souhaitons le meilleur des succès dans les démarches qu'ils entreprendront!

Quant à nous, fini le bloc junior! Nous laissons notre place aux nouveaux aspirants policiers, ceux de la 155e cohorte, tout en leur souhaitant la bienvenue parmi les nôtres. Nous amorçons notre bloc médian, et sentons que plus les semaines défilent, plus la formation devient concrète et les apprentissages se font nombreux; ça se révèle franchement prometteur.

The show must go on, c'est rien qu'un début!

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