L'École en ligne Volume 6 - Numéro 6 - Décembre 2015

Projet de recherche Pour mieux documenter l'utilisation des TIC dans les pratiques policières en contexte de contrôle de foule

Décembre 2015

Afin de documenter l’utilisation des technologies de l'information et des communications (TIC) par des organisations policières canadiennes en contexte de contrôle de foule (avant, pendant et après les événements), l’École nationale de police du Québec, en collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada, mène actuellement un projet de recherche financé par Recherche et développement pour la défense CanadaCe lien ouvre un site externe dans une nouvelle fenêtre.

L’évolution récente des TIC entraîne une nouvelle forme de proximité avec la population et une plus grande volatilité des relations publiques, comme c’est le cas avec l’utilisation des médias sociaux.

Utilisation des médias sociaux dans les pratiques policières

L’émergence du numérique permet également que des masses importantes d’informations circulent et soient échangées. Afin de s’adapter aux réalités sociales actuelles, les organisations policières font appel à ces nouvelles technologies pour agir le plus efficacement possible. Internet, les médias sociaux, les appareils portables et les technologies de surveillance comme les caméras corporelles ou les véhicules aériens sans pilote sont utilisés par les organisations policières canadiennes.

Selon une enquête du CEFRIOCe lien ouvre un site externe dans une nouvelle fenêtre. publiée en 2015, plus de la moitié des adultes québécois utilisent Facebook ou YouTube. D’abord perçus par certaines personnes comme un immense mégaphone permettant de rejoindre directement un nombre important de citoyens, les médias sociaux ont plusieurs utilités en milieu policier. Ils peuvent contribuer à créer des liens avec la communauté. Ils sont également une source supplémentaire d’informations pour identifier des risques potentiels. Lorsqu’un crime est commis, ils peuvent contribuer à l’identification des victimes et des auteurs, à la définition des actes et permettre la compréhension des événements  en amassant divers éléments de preuve.

Le cas du SPVM

L’utilisation de Twitter par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) lors des événements du printemps 2012 est un exemple de l’adaptation des organisations policières aux nouvelles technologies. Le rapport de la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012Ce lien ouvre un site externe dans une nouvelle fenêtre. souligne que « ce service de police a adopté une approche moderne et dynamique des communications avec le citoyen ». Le SPVM a suivi le flot des manifestations; il a été vastement suivi par les manifestants et la population; il était constamment actif pour donner des indications, réviser, confirmer ou infirmer les informations diffusées. Le nombre d’abonnés du compte a d’ailleurs explosé tout au long des événements.

Offre de cours bonifiée

Il est important de noter que les formations offertes aux policiers québécois s’actualisent pour maintenir le rythme des transformations technologiques. En ce sens, l’École nationale de police du Québec a ajouté à son offre de cours un séminaire intitulé L'utilisation d'Internet et des médias sociaux en contexte d’enquêtesCe lien ouvre un site externe dans une nouvelle fenêtre..

Vous voulez collaborer au projet de recherche?

L’équipe de recherche est présentement à recruter des organisations policières partout au Canada qui feront état de leurs pratiques touchant les communications et les relations avec la communauté, les mesures d’urgence, les enquêtes et le renseignement lors d’événements impliquant un contrôle de foule. 

Pour faire part à l’équipe de recherche de vos pratiques inspirantes….

Contactez-nous!

Ève Paquette, chercheure
819 293-8631, poste 6880


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