149e cohorte – En formation du 31 mars au 11 juillet 2014. Une collaboration de Claudie Bergeron, David Michaud, Pier-Luc Moses et Julie Rouette, aspirants policiers de la 149e cohorte.
Enfin, nous y sommes! Ce 30 mars dernier, nous avons enfin réussi à franchir les portes de l’École nationale de police du Québec. Par un temps pour le moins… « frisquet », c’est l’estomac dans les talons que nous nous sommes présentés à l’accueil que nous réservaient les aspirants de la 147e. L’émotion et le stress étaient au rendez-vous. Nous nous demandions tous ce que nous faisions là et comment nous allions passer à travers tout ça.
Nous provenions des 4 coins du Québec et ne nous connaissions pas... du moins pour la plupart. La première semaine a débuté et telle une mer, nous nous sommes fait transporter d’un endroit à l’autre sans relâche, sous une pluie de renseignements et d’informations tous plus importants les uns que les autres. Nous étions alors 72 individus qui tentaient de suivre la vague.
Nous étions tellement nerveux que nous finissions quand même par tout oublier sauf une chose…probablement pas la plus importante, mais certainement celle qui nous a le plus marqués : c’est le fait de savoir que nous étions maintenant une famille et que nous devions agir en conséquence.
Au début, nous nous demandions tous de quoi ils parlaient. Mais la première semaine a passé, et une autre, et encore une autre... et à l’aube de notre 6e semaine passée ensemble, il semble que nous commençons réellement à comprendre ce que cela veut dire.
Dès les premières journées, les cours d’intervention physique ont pris une place importante dans nos horaires, voire toute la place. Physiquement, cette période a été plus éprouvante pour certains, mais tout le monde a fini à passer au travers. La rigueur, la patience, la force ont été de mise pour réussir. Plusieurs pratiques furent nécessaires et ont occupé beaucoup de nos soirées. Dans les derniers jours du bloc junior, nous avons expérimenté différents aspects pratiques du métier policier, en passant par le tir , la conduite et les plateaux thématiques. Ah! et n’oublions pas l’agréable expérience du poivre de cayenne qu’on ne peut certainement pas passer sous silence!! De la douleur, des pleurs, mais au final beaucoup de plaisir!
Comme nous, les gens d’une famille ne se choisissent pas. Comme nous, les gens d’une famille sont tous différents, bien qu’en même temps, tous semblables. Comme nous, les gens d’une famille vivent parfois des conflits, mais il y a aussi de l’harmonie. Comme nous, les gens d’une famille partagent presque tout ensemble, et par « tout », il s’agit vraiment tout (même ce que l’on ne veut pas entendre)!! Comme nous, les membres d’une famille rient, pleurent, s’amusent, se taquinent et triment dur ensemble et surtout, comme nous, les membres d’une famille travaillent tous ensemble pour atteindre un but commun : celui de la réussite du clan.
Nous étions 72 individus qui ne se connaissaient presque pas, désorientés et désemparés, mais nous finirons bientôt non plus en tant qu’individu seul, mais en tant que clan, en tant que gang, en tant que famille.
Nous sommes la 149e cohorte, fière de l’être! Rassurez-vous, nous serons tous présents le 11 juillet prochain!