Bulletin de la 165e cohorte - L’ENPQ court pour Élizabeth!

Élizabeth

La tante d'Élizabeth, Jocelyne Émond

En formation du 18 août au 27 novembre 2015. Une collaboration de Guillaume Thériault et Guillaume Pilote, aspirants policiers de la 165e cohorte.

Tout près d’une centaine de coureurs ont répondu à l’appel du cœur d’Élizabeth et de ses proches pour amasser des dons lors d’une course organisée dans la ville de Nicolet le 1er septembre dernier.

Le combat d’une vie

C’est en janvier 2013 à la suite d’une grave collision en automobile causée par un enragé du volant que la vie d’Élizabeth a été chamboulée.

Une semaine après son accident, elle est suivie en physiothérapie pour ses blessures, mais c’est à ce moment qu’elle se retrouve également avec des symptômes bizarres de paralysie de la main droite. Même son médecin de l’époque n’arrivait pas à déterminer la cause de ses malaises. Elle en est même arrivée à refuser de traiter sa patiente parce qu’elle croyait qu’Élizabeth simulait ces symptômes.

Devant l’absence de diagnostic médical, Élizabeth se retrouve dépourvue tant au niveau de la possibilité d’avoir recours à des indemnisations de la SAAQ que de la possibilité de travailler. Au fond d’elle-même, elle sait que quelque chose ne tourne pas rond, mais elle décide quand même de persister afin d’obtenir une autre expertise médicale.

Ce n’est seulement qu’au bout d’un mois de recherches qu’elle finit par se trouver un autre médecin. Dans les mois qui ont suivi elle a dû se soumettre à une batterie de tests pour déterminer l’origine exacte de ses maux. C’est donc au mois de novembre 2013 que la vie de la jeune fille sera changée à tout jamais alors qu’elle reçoit officiellement l’annonce du diagnostic de sclérose en plaques. La SP est une maladie invalidante chronique qui s’attaque au système nerveux centrale et qui est caractérisée par des poussées suivies de rémissions de symptômes allant de la simple difficulté à marcher jusqu’à la paralysie. Les traitements complémentaires de cette maladie sont très coûteux, mais ils pourraient faire une énorme différence dans la vie d’Élizabeth. C’est pour cette raison que des employés de l’ENPQ se sont levés et ont fait naître cette belle initiative.

La naissance du projet

«Je cherchais un moyen de faire une collecte de fonds mais en même temps je voulais donner en retour. J'avais le goût d'un événement rassembleur, dynamique et plein d'énergie. Je souhaitais que le personnel autant que les aspirants policiers soient interpellés par la cause, mais également par l'activité en tant que telle», explique Jocelyne Emond, employée de l'École et tante d'Élizabeth.

Épaulée par Linda Sarrazin, Josée Lacourse, la 162e cohorte, les instructeurs et certains commerçants locaux, la tante d’Élizabeth voit enfin se concrétiser son projet le 1er septembre dernier. Mordue de course à pied, elle voulait «une VRAIE course»! Eh bien, ils auront été presque une centaine à y prendre part dans un élan de solidarité. Toute une réussite!

La 162e au rendez-vous pour veiller sur les coureurs

L'implication de la cohorte médiane n'est pas passée inaperçue. Sous ses encouragements soutenus tout au long du parcours, l'événement s'est déroulé dans la paix, l'ordre et la sécurité des coureurs. Les aspirants policiers de la 162e cohorte étaient positionnés stratégiquement à différents endroits sur les trajets du 5 et du 10 kilomètres. Des véhicules de patrouille de l'ENPQ ont été déployées par des étudiants en tenue opérationnelle tandis que d'autres se tenaient fidèlement à leur poste le long du parcours en cette chaude soirée d’été. Leur engagement envers l'organisation a rendu le tout possible en plus de veiller sur les coureurs. Une aspirante policière, Marie-Christine Lepage, a également pris de son précieux temps pour aider à la confection de délicieux petits cupcakes pour aider les coureurs à récupérer à la fin de la course. Bravo à la 162e qui a su mettre de l’avant les valeurs de l’École en démontrant son engagement envers cette jeune fille qui a su toucher nos cœurs.

Des coureurs ravis de leur expérience

Aspirants policiers, instructeurs, employés, ils sont près d’une centaine à s’être massés sur la ligne de départ le sourire fendu jusqu’aux oreilles malgré cette chaleur frôlant les 30 degrés. Les aspirants policiers de la 165e se sont sentis eux aussi interpellés!  À peine remis de leurs premières semaines éprouvantes, plusieurs juniors ont su profiter de cet événement pour tisser des liens avec les autres cohortes et les instructeurs qui ont pris part à l’événement. Mentionnons d’ailleurs la prouesse de certains de nos confrères de la 165e qui ont su livrer la marchandise avec brio :

5 km : Julien Paquin, qui récolte la pôle position avec un temps de 21 min 11 sec

10 km : Olivier Moisan, en 2e position en 39 min 30 sec

10 km : notre capitaine, Martin Roy qui récolte la 3e position en 40 min 33 sec 

Le verdict est unanime : tous ceux qui ont pris part à cette course se rappelleront à jamais de l’ambiance festive et l’esprit de camaraderie qui régnaient en cette journée sur la ligne de départ!

La course ne s’arrête pas là

Eh oui! Il y a encore beaucoup de kilomètres à parcourir et d'autres épreuves à franchir pour Élizabeth. Cependant, vous pouvez encore lui apporter une aide précieuse, car le 11 octobre prochain, la tante d’Élizabeth s’élancera sur la ligne de départ du «Demi-Marathon des couleurs Promutuel» afin de continuer à recueillir des dons qui permettront à sa nièce de recevoir des traitements complémentaires. Cette étape consiste donc à recueillir des dons de 21$ par personne, groupe ou famille pour la course qu’elle s’engage généreusement à courir. Aspirants policiers, soyez nombreux à répondre à l’appel!  Voyez une belle occasion de faire la différence et de donner au suivant. Nous vous invitons à aimer la page Facebook «Courons pour Élizabeth» pour suivre les événements de levée de fonds et son cheminement à travers cette dure épreuve.