Bulletin de la 166e cohorte - Au pas cadencé nous avançons!

En formation du 21 septembre 2015 au 15 janvier 2016. Une collaboration d'Anthony Ahier, Krystina Clément,  Charles Labonté et Vincent Lauzon, aspirants policiers de la 166e cohorte.   

La famille de la 166e cohorte a déjà dix semaines de complétées. Il faut parfois se pincer pour réaliser la portée de nos accomplissements et le temps qui nous file entre les mains. À L’École nationale de police du Québec, les jours passent sans qu’on ne les voie passer. Durant ces dix semaines, des amitiés se sont forgées, une famille a été créée. Si bien que même si le désir de réussir et de compléter son stage en bonne et due forme sont des sentiments de plus en plus palpables, tous réalisent la chance que nous avons de vivre ce stage. En effet, des souvenirs graveront nos mémoires pour des années à venir et tous se rappelleront, à leur façon, leur stage à l’ENPQ.  L’heure n’est pas à la nostalgie, mais bien au travail. Les membres de la famille de la 166e sont prêts à relever ce dernier droit, unis et motivés.

Le travail sur soi 

L’École nationale de police du Québec est un défi en soi. Les connaissances théoriques et pratiques à acquérir sont nombreuses et la charge de travail ne manque pas. Outre les notions dites académiques, nous apprenons sur nous-même et nous nous devons de nous surpasser. En d’autres termes, c’est le développement de l’attitude. Il est parfois difficile d’être loin de ces proches et de vivre en communauté avec des gens qui nous étaient au début étrangers. De plus, se plier à l’horaire chargé tout en donnant constamment le meilleur de nos capacités demeure très exigent. Quoi qu’il en soit, la mentalité du gagnant nous anime. 

Le travail sur soi, c’est aussi expérimenter les erreurs et les échecs. À l’ENPQ, il faut faire preuve d’autocritique et voir le tout de manière constructive. L’échec, c’est une façon d’apprendre à se relever les manches et à continuer, car c’est dans les moments difficiles que nous devenons de meilleurs personnes tant au plan professionnel que personnel. Pour plusieurs, les fameuses certificatives furent une prise de conscience à ce niveau. Pour d’autres, c’est une indication à redoubler d’ardeur. 

Outre les échecs, il y a les erreurs. Et nombreuses sont-elles! Comme plusieurs instructeurs nous mentionnent, mieux vaut se tromper à l’école que sur l’asphalte. Nous sommes dans un cadre d’apprentissage du métier policier et il n’y a personne de parfait dans notre famille. Hors de tout doute, nous développons constamment notre confiance en soi et nos aptitudes : le coffre à outils se remplit sans cesse. Les membres de la famille de la 166e sont constamment avides de connaissances dans le but de faire partie de la crème de la police. 

Le sprint final

Il est enfin entamé. Plusieurs vous diront qu’à l’École, tout va vite. Tout de même, nous nous sommes habitués à cet environnement et nous abordons le dernier tiers avec confiance. La 166e est une famille unie et déterminée à parvenir à un but commun : faire de nous des policiers et policières fiers et prêts à débuter une carrière passionnante.