En formation du 26 octobre 2015 au 19 février 2016. Une collaboration de Andréanne Arès, André-Anne Du Cap, Camille Morneau-Thomassin et Kristopher Tremblay-Burgoyne.
Voilà un autre chapitre qui se termine ce vendredi 19 février 2016. C’est la fin de l’aventure. Ce parcours que nous attendions tous avec impatience et qui était très important dans notre cheminement académique.
Nous nous sommes entraînés fort pendant nos années de cégep pour devenir des "athlètes olympiques" et faire le grand saut à l’École nationale de police du Québec. Durant notre séjour ici, nous nous sommes qualifiés de jour en jour, de certificatives en certificatives, pour atteindre notre but final, soit l’obtention de notre permis de travail.
Quelques-uns se sont retrouvés en 4e place, celle qui ne se retrouve pas au podium avec une médaille. Autrement dit, ils ont vécu la déception face à un échec. Par contre, ils ont su se relever et travailler davantage, faire plus de répétitions pour finalement réussir.
Nous avons passé par différentes gammes d’émotions. Évidemment, les certificatives du bloc sénior ont fait augmenter notre niveau de stress à son plus haut point. Nous avions de grosses journées et nous étions tous très fatigués. Nos sacrifices furent nombreux pour atteindre notre but. Malgré tout, nous voilà aujourd’hui, prêts pour ce grand jour, à monter sur la première marche du podium, fiers, la tête haute pour aller chercher ce qui représente notre médaille d’or, notre diplôme. Un moment joyeux certes, mais qui au fond de nous, va nous déchirer le cœur, puisque nous devrons quitter notre famille et nos instructeurs d’expérience.
D’ailleurs, ces instructeurs dévoués nous ont guidés de main de maître. Nous sommes maintenant prêts à faire face à la réalité du métier policier, qui, nous le savons, ne sera pas toujours facile. Nous avons choisi un métier qui nous impose une grande imputabilité face à nos actions. Nous serons appelés à prendre des décisions qui auront des conséquences importantes sur les citoyens auprès de qui nous agirons, mais également pour nous. Nous serons observés de part et d’autre, mais nous savons qu’en appliquant les valeurs et le professionnalisme inculqués par l’École, nous saurons faire rayonner le métier de policier et réaliser une belle carrière.
Il est impossible de se quitter sans mentionner que cette dernière semaine de formation a été marquée par la perte d'un membre de la communauté policière. On ne peut s'empêcher de penser que l'agent Thierry Leroux était à notre place il n'y a pas si longtemps. Ceci nous rappelle toute l'implication que ce métier exige. L'agent Leroux sera dans nos cœurs et pensées en ce 19 février, nous porterons le ruban bleu et noir en sa mémoire.
Voici maintenant le moment de se dire au revoir, l'heure de la cérémonie de promotion a sonné.
La 167e, on se revoit sur la route!