En formation du 22 janvier au 5 mai 2017. Une collaboration de Philippe Béland, Marjorie Boivin, Louis Gabriel Morissette et Anthony Provencher Dumas, aspirants policiers de la 180e cohorte.
Le dimanche 22 janvier 2017, 70 aspirants policiers provenant des quatre coins de la province franchissaient les portes de l’École nationale de police du Québec. C’est confronté à l’inconnu qu’ils entamaient tous ensemble leur formation initiale en patrouille-gendarmerie.
Dès la première soirée, ils ont vite compris qu’il ne s’agissait pas d’une promenade de santé. Ils furent initiés très rapidement aux principes du code RIDER, à la vie en internat ainsi qu’à l’aspect militaire de l’École. Ces 70 étudiants étaient désormais prêts à se donner corps et âme pour les 15 semaines à venir.
Le temps se compte en minutes
Pour la plupart, la première nuit fut brève. Le stress de commencer cette étape importante et l’adaptation à la vie en chambrée nous a rendu la nuit courte et difficile. Les journées très chargées, lit à 45º, ménage des chambrées, cirage des bottes, différents cours théoriques et d’intervention physique, nous a permis de réaliser que pour bien s’adapter à l’ENPQ, il faut compter le temps en minutes.
Retrouvailles et nouvelles rencontres
À notre arrivée, nous ressentions un sentiment de soulagement à la vue de visages connus dans la cohorte médiane et sénior. Cela a grandement facilité notre intégration et nous a procuré des points de repère. Rapidement, nous avons appris à connaître de nouvelles personnes qui visent un objectif commun, devenir policier. Nous formons maintenant une famille unie.
15 semaines sans répit
Sachant que notre formation se fera sans interruption, nous avons rapidement réalisé l’importance de décrocher durant les fins de semaine. Celles-ci se font courtes, mais sont reposantes. Par contre, lorsque nous arrivons le dimanche soir, nous sommes prêts à relever les défis de la semaine qui s’entame.
Sortir de sa zone de confort
Durant les cinq premières semaines, nous avons vécu de nombreux événements qui nous ont déstabilisés.
Prenons exemple de la première sortie de patrouille où nous avons effectué pour la première fois le travail de policier patrouilleur de façon concrète. Il a fallu y mettre en application sur le terrain toutes nos connaissances et notre bagage d’expérience personnel.
L’expérimentation de l’aérosol capsique nous a appris l’importance d’avoir une attitude de gagnant et de faire confiance à son partenaire. Nous sommes tous très fiers d’avoir réussi cette étape et elle nous sera bénéfique pour la suite de notre cheminement.
Nous complétons notre bloc junior avec les poches plus lourdes de savoir, de nouveaux amis et le désir de donner le meilleur de nous-mêmes.
Nous tenons également à remercier les aspirants de la 178e cohorte pour leur aide et conseils, en leur souhaitant d’intégrer les organisations policières le plus rapidement possible.