En formation du 27 février 2017 au 9 juin 2017. Une collaboration de Rosalie Allard-Rouleau, Roxanne Dufresne, Jacob Leclerc et Simon-Pierre Lemieux, aspirants policiers de la 181e cohorte.
C’est le dimanche 7 mai dernier que notre famille a accueilli la 183e promotion. Nous revivions ce que nous avions vécu quelques semaines auparavant, mais cette fois-ci, en tant que coaches. Cette journée était significative pour tous, car pour les aspirants juniors, il s’agissait du début d’une nouvelle aventure, alors que pour nous, les séniors, cette soirée annonçait le début de la fin.
La semaine d’intégration de la nouvelle cohorte nous a permis de transmettre nos acquis tout en ayant du plaisir, mais annonçait aussi le début des épreuves certificatives. Le dernier bloc fut plutôt chargé. Mère nature est venue nous rappeler qu’il n’y a pas de répit à l’ENPQ. En effet, plusieurs régions à travers le Québec ont été touchées par de nombreuses inondations. Certains aspirants ont sacrifié une partie de leur fin de semaine pour venir en aide aux citoyens concernés. Cette expérience avait un lien concret avec notre future profession puisqu’il était de notre devoir de servir et de venir en aide à la population. Nous avons réalisé que les petits gestes signifient beaucoup.
Le bloc sénior fut marqué par les cours d’intervention tactique et les certificatives auxquelles nous nous préparions depuis le tout début. C’est en faisant nos examens finaux que nous avons réalisé toute la progression faite durant les 15 dernières semaines. Les certificatives terminées, nous sommes maintenant prêts pour la prochaine étape, celle de devenir policiers.
C'est ainsi que se termine notre séjour à l'École nationale. Il est difficile de croire que nous avons réussi toutes les étapes qui nous mènent aujourd'hui à l’obtention de notre diplôme. Nous avons l'impression que tout récemment nous étions en techniques policières et que nous tentions d'appréhender ce qu'était "l'ENPQ" ou encore que nous étions sur notre chaise en train de faire les tests d'entrée et tenter de tout donner afin de gagner une place dans les rangs de l'École nationale.
Pour plusieurs d'entre nous, le désir de devenir policiers est un rêve qui a commencé dès notre très jeune âge. Aujourd'hui, ce rêve devient presque réalité. Maintenant, c'est à nous d'utiliser notre savoir-faire, mettre à profit nos acquis et démontrer aux corps de police tout notre potentiel et maintenir l'image que nous avons transmise tout au long de notre passage à l'ENPQ.
C’est en tant que cohorte, en tant que famille et en tant qu'amis, que nous rompons les rangs pour une dernière fois vers une carrière prometteuse. Nous remettons fièrement le flambeau aux aspirants de la 182e cohorte et nous leur souhaitons un franc succès.