Bulletin de la 182e cohorte - La réalité à l’ENPQ

En formation du  3 avril au 14 juillet 2017. Une collaboration d’Any-Pier Bouchard, Véronique Leroux-Forget, Alexandre Lévesque et Félix Ménard, aspirants policiers de la 182e cohorte. 

Ça y est, le 2 avril est enfin arrivé ! Des quatre coins du Québec, nous arrivons à l’École nationale de police du Québec afin de vivre cette expérience tant attendue.  

Dès la première semaine, nous sommes confrontés à un mode de vie différent de celui que nous menons quotidiennement. Nous sommes rapidement mis à l’épreuve et la capacité d’adaptation est notre meilleur outil.  

En effet, nous faisons face à la réalité de l’internat, c'est-à-dire les heures de sommeil restreintes, le manque d’intimité et la cohabitation avec nos collègues. De plus, l’horaire chargé, les tâches quotidiennes et les heures de garde nous permettent difficilement d’avoir du temps libre. Nous sommes donc forcés de manger, se laver et se changer en un temps record. Voilà ce qu’est le sentiment d’urgence à l’ENPQ.

La dureté du mental!

La gestion de soi-même est un élément essentiel à la réussite. Effectivement, les nombreux cours d’intervention physique nous rappellent l’importance de connaître nos limites et de respecter celles des autres. Les cours sont exigeants physiquement et mentalement  et nous demandent de sortir de notre zone de confort. C’est à ce moment que le stress entre en ligne de compte. Or, chacun d’entre nous doit trouver une façon de le gérer. 

La dureté du mental prend tout son sens lors de l’expérimentation de l’aérosol capsique. En effet, c’est un moment que tous appréhendaient, car nous devions affronter une douleur intense tout en étant capables de garder notre sang froid. 

C’est "sharp" ça ! C’est vrai ça !

Nous avons compris dès notre arrivée que tout doit être fait avec rigueur et discipline. Le cirage de bottes, le repassage de chemises, les lits au 45, le ménage récurrent, les inspections et la drill font maintenant partie de notre quotidien. Chacune de ces tâches représente un nouveau défi. Nous avons tout de suite réalisé que l’entraide est un atout important afin d’être rigoureux et disciplinés. 

Déjà 5 semaines sur 15 de complétées. Nous avons rapidement appris à accepter et reconnaître nos erreurs. Notre première sortie de patrouille nous a permis de faire connaissance avec la réalité policière. Nous avons été projetés vers l’inconnu et chacun d’entre nous a su en tirer profit. 

Nous voudrions remercier les aspirants de la 180e cohorte pour l’accueil, l’aide et l’encadrement qui nous ont permis de partir du bon pied. Nous leur souhaitons une bonne continuité.