En formation du 24 février 2020 au 4 décembre 2020. Une collaboration de Gabriel Alarie, Noémie Gaudreau, Jean-Benoît Nadeau et Pierre-Alexandre Simard aspirant de la 212e cohorte.
C’est à notre arrivée le 24 février dernier que nous avons réalisé que nous étions à 15 semaines de formation de réaliser notre rêve de devenir policier, policière. Certains ont quitté le nid familial et d’autres le confort de leur chez soi pour venir compléter la formation initiale en patrouille-gendarmerie. À notre arrivée, l’excitation, la fébrilité, le stress et l’inconnu étaient au rendez-vous.
L’internat
L’internat est synonyme d’entraide. Nous avons pu constater à notre arrivée qu’il n’est pas toujours facile de vivre avec cinq autres personnes dans une chambre, mais c’est tous ensemble que nous y arriverons.
Le ménage de la chambre, le lit au 45, le repassage des chemises sont trois des tâches que nous avons à faire quotidiennement. Certains ont plus de facilité avec le lit en 45 et d’autres, avec le repassage des chemises. Donc. nous avons dû unir nos forces et nos faiblesses pour parvenir à réussir nos tâches quotidiennes. Nous avons rapidement appris à tisser des liens avec nos cochambreurs qui viennent des quatre coins du Québec, et c’est ce qui fait la beauté de l’internat.
Bloc junior
Les trois premières semaines ont passé en un clin d’œil. Malheureusement, la pandémie de la Covid-19 ne nous a pas épargnés. En effet, nous avons dû retourner à la maison le 13 mars 2020 et revenir six mois plus tard, soit le 12 septembre 2020, pour poursuivre notre formation.
De retour à l’École après ce long congé forcé, l’heure de la première sortie de patrouille a sonné. La fébrilité se faisait sentir, tout cela était nouveau pour nous et, à ce moment, nous devions agir en tant que policier.
Cette sortie n’a pas été parfaite pour personne ce qui est tout à fait normal, mais nous avons appris à nous connaître et à nous faire davantage confiance. De plus, nous devions nous adapter à notre nouvelle réalité à l’École, c’est-à-dire à devoir appliquer les nombreuses nouvelles mesures sanitaires que le gouvernement nous impose pour la poursuite de notre stage. La survie de notre formation dépend de ces mesures à appliquer, donc il est impératif pour tous les aspirants policiers d’appliquer avec rigueur ces mesures.
Au cours de ses cinq premières semaines, nous avons vite réalisé que nous n’étions plus des cégépiens mais plutôt des aspirants policiers qui seront très bientôt au service de la population. Nous aimerions remercier les aspirants de la 210e cohorte de nous avoir montré le chemin pour intégrer la belle famille de la formation initiale en patrouille-gendarmerie. Sans eux, nous n’aurions pas eu la même facilité pour acquérir la discipline et l’engagement que nous avons aujourd’hui.