Bulletin des cohortes - En voiture avec la 134e cohorte

134e cohorte – En formation du 3 décembre au 28 mars 2013. Une collaboration de Michael Coulombe, Mikael Normandin, Étienne Morin Gagnon et Simon-Olivier Auger, aspirants policiers de la 134e cohorte.

De la salle de classe à l’auto-patrouille

Déjà 5 semaines sont derrière nous! Être présents lors de la semaine d’accueil de la 135e cohorte nous rappelle que le temps à l’ENPQ passe si vite. 

Après avoir absorbé le lot de théorie collégiale, après avoir vécu les 5 semaines du bloc junior, il était finalement temps pour les aspirants de sortir sur la route. Nous étions prêts et très heureux de vivre enfin ce moment. Nous l’avons démontré lors de nos sorties en exécutant des mandats, en faisant des interceptions de véhicules et des poursuites à pied. Nous avons également vécu l’envers de la médaille de notre futur métier lors d’interventions telles que l’annonce décès et la violence conjugale. Par le fait même, nous pouvons affirmer avoir expérimenté une partie du quotidien d’un patrouilleur.

La spécialisation de la 134e

Avoir la chance d’entamer notre perfectionnement avant même d’avoir complété notre stage en patrouille-gendarmerie fait que nous serons une cohorte qui aura davantage de ressources sur la route. Nous utiliserons ces outils lors d’intervention à haut risque tel que des poursuites.

En effet, nous avons appris à établir des stratégies pour gérer des situations où la moindre erreur peut être fatale. Par exemple, nous avons déployé des hérissons à pointes creuses. En plus d’être extrêmement enrichissant sur le plan émotionnel, cet exercice nous rappelle que le danger se cache après chaque virage.

Dans un tout autre ordre d’idée, notre cohorte a eu la chance d’être formée pour administrer les épreuves de coordination des mouvements. Nous voici donc avec une corde de plus à notre arc pour contrer le fléau de la conduite avec les capacités affaiblies.   

Se découvrir, se dépasser, évoluer, grandir, voici ce que le bloc médian a eu comme effet sur les juniors que nous étions. De pouvoir goûter, sentir et vivre le métier policier a redonné des ailes à la 134e. Ces ailes nous permettront  de redoubler d’effort et de persévérance  pour continuer d’évoluer à travers l’adversité puisque maintenant à 5 semaines de l’accomplissement d’un rêve, il faut garder la tête haute et aller de l’avant.