135e cohorte – En formation du 21 janvier au 3 mai 2013. Une collaboration de Joanie Desrochers, Marc-André Dion, Mélanie Panneton et Tommy Rathier, aspirants policiers de la 135e cohorte.
Un nouveau bloc de notre formation s’achève maintenant. Au fil des semaines de notre bloc médian, nous sommes à même d’explorer plusieurs nouveaux aspects de la profession policière. Parmi ces aspects, nous avons pu aborder la conduite d’urgence, qui nous a appris à maîtriser de mieux en mieux nos réflexes au volant en situation d’urgence ainsi que nos techniques de conduite. Nous avons aussi été initiés aux situations à risque élevé, telles que les interceptions de véhicule à haut risque, les poursuites à pied et en véhicule, en plus d’appliquer les techniques policières reliées à ces situations particulières. À tout cela s’ajoutent les séances de tir défensif de précision, de réalités simples et divers plateaux pratiques et formatifs.
Les blocs d’activités policières : des réalités adaptées
À travers le bloc médian de la formation en patrouille-gendarmerie, nous commençons aussi les blocs d’activités policières, qui sont très attendus. Ces blocs de sortie nous mettent dans la réalité du policier-patrouilleur au poste de police Nicolet-ENPQ. Notamment, les rassemblements, l’utilisation du Centre de renseignement policier du Québec et des différents codes radios inhérents à la pratique policière, la planification de la patrouille, ainsi que la réponse aux appels sont des aspects touchés par les sorties policières. Celles-ci nous ont permis d’explorer notre territoire de patrouille et de vivre plusieurs événements réalistes et très formatifs. Abordant les entrevues avec les témoins, plaignants ou victimes, la prise de plainte, l’enquête en matière de capacités affaiblies, la procédure d’écrou, l’annonce de décès, nous sommes de plus en plus aptes à effectuer la profession que nous avons toujours rêvé de faire.
Les effets du nouveau programme
Nous avons pu profiter des avantages reliés à l’implantation du nouveau programme en patrouille-gendarmerie, notamment en se familiarisant avec le simulateur de conduite et le SAIR. Exploitant un volet plus technologique, tous les aspirants policiers sont maintenant en mesure de tester leurs limites et leurs réflexions lors d’une prise rapide de décision. De plus, ces deux volets explorés par le nouveau programme nous permettent de vivre des situations particulières difficilement réalisables en contexte de formation.
En conclusion…
C’est donc avec enthousiasme que nous faisons face au 3e et dernier bloc de notre parcours à l’ENPQ !