En formation du 4 mai au 18 septembre 2015. Une collaboration de Patrick Desrosiers, Myriam Dufour, Patrick Ehouane ainsi qu'Audrey Morissette, aspirants policiers de la 161e cohorte.
3 mai 2015, une date bien banale pour la plupart des gens du Québec, mais pour 72 d’entre nous, cette date n’avait rien de singulier. En effet, elle marquait notre entrée comme aspirants policiers à l’ENPQ.
C’est avec fébrilité et l’estomac noué que les séniors nous ont accueillis. Bien vite ils nous ont inculqué le code RIDER et les règles de l’École. Un tout nouveau mode de vie venait de nous être transmis; chemises bien repassées, lit au 45, couvre-feu et surtout un horaire réglé au quart de tour.
Une nouvelle famille
Cinq semaines sont passées et le bloc junior est désormais derrière nous. Ce dernier laissera dans nos esprits des traces indélébiles, parce qu'il nécessite non seulement une période d'adaptation, mais aussi une véritable confrontation avec notre "vraie" personnalité. Au-delà de la discipline, de l'engagement, des horaires surchargés et des efforts que le stage exige, il se passe par contre quelque chose d'exceptionnel. La création d'un esprit de groupe et de cohésion qui émerge de toutes les nouvelles expériences que nous vivons jour après jour.
Plus les semaines avancent et plus nous réalisons l'importance de nous soutenir et de nous motiver entre nous. C’est probablement l’élément central que les cohortes supérieures ont tenté de nous transmettre dès les premières heures de stage. Leurs premières phrases ont été : «Vous allez voir les jours seront longs, mais les semaines passeront si vite. Soutenez-vous, aidez-vous! Vous êtes désormais une famille!» Après seulement cinq semaines, nous comprenons la véritable signification de ces mots pleins de sens…
Initiations à la réalité policière
Nous sommes désormais des nouveaux policiers du poste virtuel Nicolet-ENPQ. Comme mentionné précédemment, le bloc junior nous a permis de nous connaître davantage en tant qu’individus et nous a fait prendre conscience que nous ne sommes plus que de simples citoyens.
Pour la plupart d’entre nous, les cinq premières semaines sont synonyme de premières fois. En effet, entre les premiers cours de conduite, de tir et d’interventions policières variées, nous apprenons jour après jour à gérer nos émotions afin d’être les meilleurs possibles.
De plus, les quatrième et cinquième semaines resteront bien gravées dans nos mémoires, puisque nous avons tous expérimenté l’aérosol capsique, autrement dit le poivre de Cayenne, dont nous avons entendu maintes histoires, plus impressionnantes les unes que les autres.
Enfin, nous avons vécu notre première vraie journée de patrouille en tant qu’aspirant policier, nos premiers appels et pris en charge les différentes situations se dressant devant nous, ce qui a apporté son lot de surprises et encore une fois d’émotions fortes.
Nous sommes maintenant prêts à entamer le bloc médian de l’École nationale de police du Québec qui se présente devant nous. Nous désirons remercier nos mentors de la 159e cohorte pour nous avoir appris les valeurs de l’École et aussi les féliciter pour la remise de leurs attestations.
Maintenant, nous attendons fermement les nouveaux aspirants de la 162e cohorte.
Cohortes! Sur votre guide, en trois rangs. Rassemblement. Marche!