En formation du 31 octobre 2016 au 24 février 2017. Une collaboration de Marc-André Bégin, Carol-Ann Deslauriers, Frédérique Lafaut ainsi que Philippe Potvin, aspirants policiers de la 178e cohorte.
Le soir du 30 octobre 2016 est un moment qui restera certainement dans notre mémoire. En effet, cette date marque le début de la dernière ligne droite avant d’atteindre notre but commun, celui de devenir policier. C’est avec la notion de sentiment d’urgence que nous avons débuté les premières heures de notre formation. En si peu de temps, nous avons appris l’importance du code RIDER, la vie en internat ainsi que ses nombreuses règles et, surtout, la nécessité d’être «sharp».
Un esprit de famille
Rapidement, 72 inconnus venant des quatre coins du Québec ont appris à tisser des liens et travailler ensemble afin de devenir la grande famille de la 178e cohorte. Nous avons laissé derrière l’esprit de compétition dans le but d’unir nos forces et d’atteindre la ligne d’arrivée tous unis et encore plus solides que jamais.
L’intensité des premières semaines nous a permis d’apprendre à nous connaître, car nous n’avions d’autres choix que de s’entraider pour être efficaces. Nous avons appris à travailler avec les forces et les faiblesses de chacun dans le but de surmonter tous ensemble les différents obstacles qui se sont présentés et qui se présenteront à nous d’ici la fin de notre formation.
Pas cadencés, marche !
Déjà, nous avons dû franchir plusieurs défis. Pour plusieurs, la rigueur paramilitaire était synonyme d’inconnu. En effet, les inspections matinales, la «drill» militaire, les lits au 45°, le cirage des bottes, le couvre-feu et le salut des grades ne sont qu’une infime partie du quotidien à l’ENPQ.
Dans le même ordre d’idées, nous avons dû apprendre à vivre ensemble 24 h sur 24 h avec différentes personnalités et leurs caractéristiques (ronfleurs, somnambules, jacasseurs, etc.) et les heures de sommeil en ont été affectées.
Plusieurs premières fois
Le début du stage a été marqué par plusieurs premières fois. Que ce soit notre première interception de véhicule, notre initiation au tir et à la conduite, notre première sortie de patrouille ainsi que la redoutée expérimentation de l’aérosol capsique, nous pouvons dire que nous les avons tous surmontées avec fierté.
C’est à travers ces expériences que nous avons commencé à forger notre «personnalité police». Par contre, nous ne pouvons passer sous silence l’aide et la disponibilité de nos mentors séniors de la 176e cohorte. Ils nous ont apporté l’encadrement nécessaire afin de nous aider à avancer dans cette nouvelle expérience malgré nos nombreuses craintes et incertitudes.
À l’aube du bloc médian, nous sommes prêts à affronter les nouveaux défis qui se présenteront à nous. Nous nous sentons d’attaque à passer au prochain tiers de notre stage grâce aux connaissances qui nous ont été transmises par nos instructeurs et les aspirants de la 176e et 177e cohortes.
C’est avec un grand plaisir que nous accueillerons la future cohorte junior, la 179e. De plus, nous souhaitons le meilleur des succès aux diplômés du 2 décembre.