Bulletin de la 183e cohorte - La fin d'une aventure, le début d'une autre

En formation du 8 mai au 22 septembre 2017. Une collaboration de Tommy Gignac, Cédric Labbé, Vincent Lalonde et Jean-Michel Vézina, aspirants policiers de la 183e cohorte.

Les certificatives
Après le retour des vacances, cinq semaines plus tard, nous commençons nos épreuves certificatives. Comme dirait un de nos collègues : «Les certificatives! Qu’est-ce qu’on pourrait dire d’elles? Sont dures! Sont dures... Sont stressantes! Sont stressantes…  Sont impressionnantes! Mais est-ce que la 183e cohorte en a peur?» À quoi nous répondons tous par la négative avec une certitude inébranlable, car nous sommes prêts. Nous sommes prêts, puisque, pour nous, ce ne sont plus que des simples examens. Non, c’est juste notre travail. Le même travail que nous apprenons depuis 3 ans de techniques policières et 15 semaines à l’École nationale de police du Québec. Un travail qui nous passionne. De plus, nous avons eu de très bons instructeurs et nous avons pratiqué sans relâche. Nous avons pratiqué sans relâche, parce que nous voulions nous assurer d’une chose : que l’on se rappelle de la 183e comme étant des gagnants…

Afin de terminer notre formation et apporter la dernière touche à notre mentalité pour être une police à 100 %, nous avons eu droit aux cours tactiques tels qu’interception à haut risque, poursuite à pied, tireurs actifs, etc. Ces cours nous ont fait prendre conscience des risques du métier et nous avons compris comment il peut être difficile de prendre certaines décisions, même si elles sont dans l’intérêt positif.

Les traditions
C’est avec le sourire que nous avons passé à travers la dernière portion du stage, car c’est sans doute la partie la plus excitante du stage de l’ENPQ. De plus, il y a des traditions ici que nous ne pouvons ignorer et c’est avec plaisir que la 183e cohorte n’a pas failli à son devoir envers celles-ci.

Le tournoi de ballon-chasseur et le souper de cohorte de la dernière semaine ont été célébrés avec beaucoup d’enthousiasme et de nostalgie, sachant que l’aventure achève. Les traditions sont une bonne chose à l’ENPQ et procurent beaucoup de bonheur. Grâce à ces petits moments, les sourires s’affichent sur les visages des aspirants policiers de la 183e.

Quelques chiffres
Trois saisons ont défilé devant nos yeux ici à Nicolet. Deux mille heures de formation à couper le souffle. Des murs vieux de près de 200 ans. Soixante et onze aspirants policiers avec des personnalités uniques. Une carrière fulgurante devant chacun de nous. Mais un nombre incalculable de fous rires. Un nombre inestimable de souvenirs. Un nombre impensable d’amis de qui on va tous s’ennuyer.

Dieu, je te demande...
Dieu, je te demande du courage, du courage pour faire face et combattre mes propres peurs, le courage de m’amener où les autres n’oseront pas aller. 

Je te demande la force pour protéger nos citoyens, l’esprit assez fort pour conduire les miens.

Je demande d’être dévoué au travail, pour bien le faire et dans ma communauté, pour la garder en sécurité. 

Dieu donne-moi de l’empathie pour ceux qui ont confiance en moi et de la compassion pour ceux qui ont besoin de moi. Et s’il vous plait, Dieu, au travers de cette longue carrière, reste à mes côtés.

Amen

Les aspirants policiers de la 183e cohorte

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