Bulletin de la 194e cohorte – Ouvrez les rangs !

En formation du 7 mai au 21 septembre 2018. Une collaboration de Yannick Chantal Cardinal, Andrick Petitclerc, Pierre-David Plouffe et Brandon Bertrand, aspirants policiers de la 194e cohorte.

C’est à peine débarqués de nos voitures que nous rencontrons déjà les aspirants avec qui nous allons partager les 15 semaines les plus importantes de notre carrière. Tous ayant différentes mentalités, provenant des quatre coins de la province, qui sont prêts à tout pour atteindre le même objectif, c’est-à-dire devenir policier ! 

Bizarrement, lorsque l’on entre dans l’École, la loi de la relativité d’Einstein prend tout son sens. À vrai dire, les journées semblent longues et parfois interminables, mais les semaines passent à la vitesse de la lumière surtout en contexte d’internat. En effet, le soir nous avons tant à faire en si peu de temps que notre sens des responsabilités ainsi que notre discipline n’ont pas le choix d’être au rendez-vous.

Bottes cirées, uniforme repassé et lits en 45 se doivent d’être faits en tout temps. De plus, certains d’entre nous étant séparés pour la première fois du nid familial, nous apprenons tous à vivre avec de nouvelles personnes dans la même chambrée. C’est à ce moment que nous apprenons à nous faire confiance les uns les autres et que notre esprit d’équipe se développe. Après peu de temps, nous sentons finalement faire partie de quelque chose de grand, d’une seule et grande famille : celle de la 194e cohorte.

L’aérosol capsique

L’une des grandes étapes du bloc junior était bien évidemment l’expérimentation de l’aérosol capsique, communément appelé le poivre de Cayenne. Tous l’ont vécu de manières différentes. Certains ont plus souffert et d’autres ont pu mieux se contrôler, mais cette étape a su nous définir comme cohorte et elle nous a tous permis de nous rapprocher les uns des autres.

La première sortie

À l’évidence, pour plusieurs d’entre nous, la motivation valsait dû au fait que nous étions constamment poussés hors de notre zone de confort. En revanche, après 4 semaines à l’ENPQ, nous avions enfin notre première sortie de patrouille. Enfin! Un peu de motivation revenue au volant de l’auto-patrouille. Désormais,  nous pouvions goûter à ce métier après trois années passées sur les bancs d’école.  Notions en tête, radio en main et papillons dans le ventre, nous étions prêts à répondre à nos premiers appels.  

Merci!

En dernier lieu, la 194e cohorte aimerait féliciter et remercier les aspirants de la 192e pour toute l’aide apportée lors des premières semaines.

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