Une collaboration de Gabriel-Antoine Bisaillon, Laurie Desjardins, Suzie Léger, Cyndie Renaud, aspirants policiers de la 201e cohorte. En formation du 3 décembre 2018 au 29 mars 2019.
Il y a un début à tout !
Le premier soir de notre arrivée à l’ENPQ, cela va s’en dire que nous sommes arrivés avec bien plus que de simples bagages. Plusieurs d’entre nous sont venus avec la soif d’accomplir le meilleur de nous-mêmes et d’autres avec le désir de relever de grands défis. Par contre, nous sommes unanimement ici afin de devenir policiers ! Nous sommes arrivés des quatre coins de la province, avec la ferme intention de réussir ce stage, cette aventure, tous ensemble, en famille !
Les premières impressions
On doit se l’avouer, entrer à l’École nationale de police, c'est une étape importante dans notre cheminement pour finalement exercer le métier de policier. En entrant le 2 décembre 2018, nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait. Le stress était à son comble, mais, nous avions encore plus hâte de débuter notre formation.
La première semaine fut remplie d’émotions et très instructive. Grâce aux 199e et 200e cohortes, nous avons découvert ce qu'est la rigueur et nous avons appris à nous soutenir en tant que famille. Les 5 premières semaines de notre formation nous ont permis de tous être sur la même longueur d’onde en vue de notre première sortie de patrouille. Lors de celle-ci, grâce au travail de nos instructeurs, nous étions enfin prêts à vivre une immersion totale dans la journée typique d'un patrouilleur. Cet avant-goût nous motive encore plus à mettre tous nos efforts nécessaires pour réussir ce stage hors de l’ordinaire.
Intervention physique
Comme le travail policier est un métier à risques, il faut nous préparer autant physiquement que mentalement à des confrontations. Le cours d'intervention physique est donc un incontournable dans notre formation.
Jusqu'à maintenant, mises à part nos nombreuses ecchymoses, nous avons acquis des connaissances essentielles à notre futur métier, telles que les techniques de menottage, de fouille, des nombreux points de pressions et des mises au sol d'un contrevenant.
Chaque cours est une épreuve pour chacun de nous, que ce soit pour l'application rigoureuse des techniques ou par l'intensité des combats qui nous poussent parfois à nos limites. Nous avons la chance d'avoir des instructeurs qualifiés et à l'écoute des aspirants policiers. Malgré que nous en avons encore beaucoup à apprendre, nous avons la conviction de sortir de notre stage avec plus de confiance en nos capacités à intervenir dans une situation qui demande plus d'habiletés et de rapidité d'action.
En route vers le bloc médian
S’il y a bien une chose que nous avons constaté ici, c’est que le temps passe vite à l’ENPQ. Avec la charge de travail qui nous attend pour les cinq prochaines semaines, il n’y aucun doute que tout va encore passer très rapidement et que nous arriverons déjà très vite au bloc senior. Plusieurs activités sont au programme pour le bloc médian, notamment l’expérimentation de l’aérosol capsique (poivre de cayenne), plusieurs sorties de patrouille et plusieurs cours qui vont chacun nous fournir les outils nécessaires au travail policier. Comme nous l’avons maintenant appris, c’est en travaillant en équipe que nous réussirons à passer à ces nouveaux défis.