La Chaire de recherche partenariale de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et de l’École nationale de police (ENPQ) de Nicolet tient son congrès annuel les 19 et 20 novembre à Victoriaville, sous le thème « Faire vivre la recherche dans les organisations en sécurité publique ». L’événement se veut un espace de transfert et d’appropriation des connaissances en matière de prévention en santé psychologique au travail auprès du personnel de la sécurité publique.
Ce congrès vise à transférer les connaissances les plus récentes sur le sujet des milieux de la pratique et de la recherche. Il favorise également le dialogue entre praticiens et chercheurs, afin de cerner les besoins actuels et d’explorer de nouvelles pistes de collaboration scientifique.
En cohérence avec la mission de la Chaire, le congrès promeut le transfert des connaissances pour soutenir la formation, la prise de décision et le déploiement de pratiques de gestion préventives de la santé psychologique au travail novatrices, efficaces et adaptées au milieu de la sécurité publique. Cette année, le congrès traitera de thèmes variés, incluant les impacts psychosociaux des processus d’enquête chez les policiers, le retour au travail après une absence pour lésion psychologique, les perspectives quant à la Loi 27 dans les organisations publiques, et bien d’autres. La Chaire accueillera 250 congressistes, tous réunis autour de la même mission de prévention en santé psychologique au travail.
« Pour les organisations et acteurs en sécurité publique, cet événement constitue un lieu d’échange et d’apprentissages riches quant aux pratiques existantes sur la prévention en santé psychologique dans différents milieux et quant à l’intégration des données probantes », explique Annie Gendron, chercheuse à l’École nationale de police.
À titre d’exemple, les participantes et les participants auront l’occasion d’acquérir de nouvelles connaissances pour mieux soutenir les policières et les policiers qui font face à un processus d’enquête dans le cadre de leurs fonctions.
« Pour la relève scientifique, cet événement représente une opportunité précieuse de se familiariser à la vulgarisation scientifique et de développer un réseau de collaborations futures avec les milieux en sécurité publique et académiques. La programmation du congrès permettra de couvrir des thématiques d’intérêt pour les milieux de la sécurité publique ayant des retombées concrètes pour la prévention primaire, secondaire et tertiaire de la santé psychologique », ajoute pour sa part Andrée-Ann Deschênes, professeure au Département de management.
« Ce qui distingue particulièrement cette Chaire, c’est son approche. Écouter les besoins urgents, les défis, les préoccupations exprimées directement sur le terrain et s’assurer, une fois le travail de recherche réalisé, que les résultats retournent dans les milieux, sous forme d’outils, de formations et de pratiques concrètes. Depuis sa création, le portefeuille de projets de la Chaire s’élève maintenant à plus de 1,8 million de dollars », souligne le recteur de l’UQTR, M. Christian Blanchette.