Horaire et connexion aux conférences

Mercredi 3 février 2021

8 h Ouverture
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8 h 10
(20 min)
Mots d'ouverture
  • Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique
  • Pierre St-Antoine, directeur général, École nationale de police du Québec
8 h 30
(30 min)
Défis de la pandémie : Que cache le silence des victimes de violences intimes et familiales?
  • Geneviève Lessard, directrice, Recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV)
  • Catherine Rossi, responsable de l'équipe Violence Justice du RAIV
En 2020, l’ensemble des pays du monde, par les grandes agences internationales, ont constaté une aggravation des violences intimes, familiales et faites aux femmes dû au contexte de pandémie. Le Québec n’échappe pas à ce constat. En temps normal, le problème principal de ce type de violences est son invisibilité; en raison de la tendance des victimes à garder le silence ou à dénoncer très peu ou trop tard leur victimisation. En contexte de pandémie, l’isolement et le confinement vécus par les familles ont ajouté des défis particuliers à cette problématique déjà complexe. Comment comprendre le comportement de ces victimes? Quels sont les nouveaux signes que nous devrions surveiller afin d’optimiser les stratégies d’intervention et de protection à leur endroit? Comment consolider les partenariats avec d’autres ressources pour rejoindre et accompagner plus efficacement les victimes?

 9 h (45 min)Mises à jour législatives
  • Maya Ducasse-Hathi, procureure aux poursuites criminelles et pénales, Bureau des mandats organisationnels
  • Julie Pelletier, procureure aux poursuites criminelles et pénales, Bureau des mandats organisationnels
Cette présentation abordera notamment les modifications législatives au Code criminel découlant du projet de loi C-75 qui concernent la violence conjugale, l’importance de la preuve complète et circonstancielle dans les dossiers de violence conjugale, les bris d’ordonnances en violence conjugale, la directive VIO-1 du DPCP (modifiée en novembre 2018), quelques notions juridiques concernant le 810 (communément appelé le mandat de paix) et les travaux du comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale. 

9 h 45
(15 min)
Pause  

BLOC A

Bonne pratiques (en simultané au Bloc B)

10 h
(30 min)

Évaluation du conjoint : l’approche du Service de police de la Ville de Saint-Jérôme
  • Caroline Bernard, directrice adjointe des enquêtes et de la planification stratégique, Service de police de la Ville de Saint-Jérôme
La pratique policière en matière de violence conjugale guide davantage les policiers à évaluer le risque d’homicide en contexte conjugale auprès des victimes. Le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme, avec les enjeux et défis que cela représente, s’est doté d’un plan d’action en matière de violence familiale visant, entre autres, l’évaluation du risque d’homicide du conjoint violent afin d’ajouter un filet de sécurité supplémentaire.  

10 h 30
(30 min)
Trousse Montréal
  • Anouk St-Onge, chef du poste de quartier 27 (Ahuntsic) et mandataire corporative du dossier Violence conjugale et intrafamiliale, Service de police de la Ville de Montréal
Durant sa présentation, Mme St-Onge abordera le traitement des violences conjugales au SPVM. Elle partagera une des bonnes pratiques du SPVM depuis plusieurs années, soit la communauté de pratique VCI (violence conjugale et intrafamiliale). Elle exposera également le travail du SPVM avec ses nombreux partenaires. De plus, elle traitera de la diversité ethnoculturelle et sociale de Montréal et des violences conjugales.

11 h
(30 min)
Carrefour sécurité en violence conjugale
  • Karine Messier Newman, coordonnatrice du Carrefour Sécurité en violence conjugale
  • Mario Vandal, administrateur au conseil d'administration du Carrefour sécurité en violence conjugale
Actuellement, les cellules d’intervention rapide servant à assurer le suivi des personnes avec comportements violents et à risque d’homicide se consolident au Québec. De plus, il est prévu que six nouvelles régions se dotent d’un tel mécanisme de gestion collective des risques pour la sécurité en violence conjugale. Dans ce contexte partenarial où le travail mixte est mis de l’avant afin de tisser des filets de sécurité autour de la victime et de ses proches, où se situe, sur le continuum d’intervention, le rôle des policiers? Comment la participation à un tel mécanisme peut-elle les soutenir dans la démarche de résolution de problème? Nous tenterons d’y répondre par des exemples issus de la mise en application du Carrefour sécurité en violence conjugale.
 
BLOC BBonnes pratiques (en simultané au Bloc A) 
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10 h
(30 min) 

Contrôle coercitif, évaluation des risques et preuve de violence entre partenaires intimes : intervention de la police
  • Carmen Gill, Ph. D., professeure titulaire au département de sociologie, Université du Nouveau-Brunswick
Lors de cette présentation, Carmen Gill abordera la question du contrôle coercitif dans les situations de violence conjugale. Elle discutera de l’importance de considérer la violence non physique dans l’évaluation des risques, du rôle que les policiers jouent dans la détermination d’une situation de violence conjugale. Cette présentation sera l’occasion de souligner le travail amorcé par le Comité de la prévention, la sécurité, la santé et le bien-être des communautés de l’ACCP.
 
10 h 30
(30 min)
Unité Délits familiaux
  • Martin Soucy, lieutenant-détective, Division des enquêtes et services spécialisés, Module des crimes majeurs, Unité des délits familiaux et agressions sexuelles, Service de police de la Ville de Québec
Lors de sa présentation, M. Soucy mettra en lumière les pratiques de l’Unité d’enquête en matière de violence conjugale du SPVQ. Il abordera les différentes tendances observées actuellement par le SPVQ en matière de violence conjugale, le mécanisme de traitement des plaintes en matière de violence conjugale au SPVQ, les suivis effectués dans le cadre des dossiers dans lesquels il y a possibilité de contrôle coercitif ou de violence conjugale, la recherche de la preuve indépendante, les avantages du partenariat, l’évaluation du risque lors d’opération et, finalement, les différentes techniques d’enquêtes utilisées par l’Unité. 

11 h
(30 min)
Akwesasne Family Wellness Program: housing for victims of domestic violence, abusive situations, self harm and high risk behavio (conférence en anglais)
  • Catherine Lelièvre, Director, Departement of Community and Social Services
Dans son exposé, madame Lelièvre traitera de la mission du Akwesasne Family Wellness Program qui consiste à fournir un logement sécuritaire d’urgence à long terme aux victimes de violence conjugale, de situations abusives, de sévices auto-infligés et de comportement à risque élevé. Le Akwesasne Family Wellness Program a pour mandat de fournir des services éducatifs de guérison aux femmes, aux hommes et aux enfants. Une maison d’hébergement séparée est dédiée aux hommes qui sont victimes de violence conjugale ou de sévices auto-infligés.Un programme de six semaines, en établissement ou non, est offert aux femmes et aux hommes qui ont été victimes de violence (conjugale, physique, mentale, émotionnelle, sexuelle et auto-infligée) ou qui y ont été exposés. Le Akwesasne Family Wellness Program offre également une ligne de soutien accessible 24 heures sur 24, un soutien et de l’information sur place, des références, la défense des droits, de l’éducation, des sessions individuelles ou de groupe sur des outils et de l’information en matière de violence conjugale, l’accès à des enseignements culturels et traditionnels et le Programme de visibilité.

11 h 30
(90 min)

Dîner libre 

BLOC C

Prévention  
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13 h
(30 min)

La protection et la participation des enfants vivant dans un contexte de violence conjugale
  • Simon Lapierre, professeur titulaire, École de service social, Université d'Ottawa, directeur, Reflets: revue d'intervention sociale et communautaire, membre du Collectif de recherche FemAnVi
Lors de cette conférence, il sera question de la réalité des enfants vivant dans un contexte de violence conjugale. Une attention particulière sera portée aux principes de protection et de participation dans les interventions et dans les processus décisionnels. Le rôle des policiers auprès des enfants vivant dans un contexte de violence conjugale sera également abordé.

13 h 30
(30 min)
Violence conjugale dans les relations amoureuses chez les jeunes
  • Andréanne Lapierre, doctorante en psychologie, interne en psychologie au Programme d'aide aux policiers et policières du SPVM, auxiliaire de recherche et d'enseignement au Laboratoire d'étude sur le bien-être des familles et des couples de l'Université du Québec à Montréal
Dans leurs premières expériences amoureuses, les adolescents sont confrontés à d’importants défis en apprenant à conjuguer leurs besoins à ceux d’un partenaire. Pour y faire face, ils peuvent utiliser différentes stratégies et, pour certains, même utiliser la violence. Nous pouvons questionner la similitude de cette violence à celle utilisée dans les relations intimes à l’âge adulte et le rôle des corps policiers dans la prévention et dans l’intervention auprès de ses victimes et agresseurs. Cette conférence présentera les enjeux liés à la violence dans les relations amoureuses à l’adolescence, ses facteurs de risque et ses formes, les conséquences qui y sont associées, ainsi que des considérations liées à l’intervention policière. 

14 h
(30 min)
Violence post-séparation et prévention des homicides conjugaux (marqueurs à identifier)
  • Maud Pontel, coordonnatrice à l’administration et vie associative, L'Alliance des maisons d'hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale, coprésidente de Hébergement Femmes Canada
14 h 30
(30 min)
Conférence de clôture

Le cumul des vulnérabilités à la violence conjugale chez les aînés, les communautés culturelles et les handicapés
  • Nathalie Sasseville, T.S., Ph. D., directrice de la Clinique universitaire de travail social, professeure à l'Unité d'enseignement en travail social, Université du Québec à Chicoutimi
  • Émilie St-Pierre, doctorante en éducation, Université du Québec à Chicoutimi
Cette conférence propose de décrire les trajectoires de victimisation des personnes en situation de vulnérabilité à la violence conjugale : aînées, immigrantes, handicapées et autochtones. Elle permettra d’identifier les éléments particuliers associés à leur vulnérabilité accrue et, par le fait même, des leviers d’interventions efficaces pour mieux les accompagner grâce à l’utilisation d’exemples concrets. 

15 h
(5 min)
Mot de clôture et remerciements