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L'obtention d'une subvention d'un peu plus de 70 000 $ du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada permet à la chercheuse Annie Gendron du Centre de recherche et de développement stratégique de l'ENPQ de poursuivre ses travaux sur le vécu des policiers oeuvrant auprès de clientèles autochtones au Québec. Ces travaux sont réalisés en partenariat avec les chercheuses Chantal Plourde de l'Université du Québec à Trois-Rivières et Nina Admo du collège de Maisonneuve.
La première phase de cette recherche a été réalisée en 2018 auprès de participants provenant de 8 corps de police autochtones (lire l'article paru dans L'École en ligne en janvier 2018). Comme le nombre de corps de police était restreint, les conclusions ne représentent pas nécessairement l'ensemble des réalités des policiers oeuvrant auprès de ces clientèles.
Rappelons que les objectifs de cette recherche visent à:
Au cours des prochaines semaines, la chercheuse Annie Gendron et son équipe solliciteront les corps de police afin de recruter des policiers autochtones ou allochtones qui sont appelés à travailler auprès des clientèles autochtones en milieux urbains, semi-urbains ou ruraux. l'équipe se rendra également au Nord afin de capter les réalités qui sont propres aux clientèles inuites.
La méthode utilisée dans cette recherche est la méthode d'analyse en groupe (MAG) qui se déroule de la façon suivante.
En groupe de 8 à 10 participants, chaque policier est invité à exposer un récit qui témoigne de ses préoccupations en regard de la réalité de son travail auprès de clientèles autochtones.
Parmi l’ensemble des récits partagés par les policiers du groupe, deux seront choisis et analysés en profondeur avec les autres participants qui interviennent en communiquant par la suite leur interprétation du récit. Les convergences et divergences formulées dans le discours sont notées par les chercheurs. Ceux-ci présentent par la suite ces propos aux participants sous forme d'un schéma synthèse en vue de recueillir leurs réactions dans un objectif de validation. Par la suite, les participants sont invités à soumettre des pistes de solutions ou de recommandations adressant les enjeux soulevés par l’analyse en groupe.
A terme, les résultats issus de cette démarche permettront de bonifier nos offres de formation en tenant compte des nouvelles réalités policières vécues sur le terrain, en plus de développer des connaissances qui pourront orienter les pratiques policières auprès de ces clientèles.
Pour en savoir plus sur cette recherche, veuillez contacter:
Annie Gendron, chercheuse
Centre de recherche et de développement stratégique
École nationale de police du Québec
819 293-8631, poste 6473