Des modifications ont été apportées au Règlement sur le régime des études de l'École nationale de police du Québec. Elles sont en vigueur depuis le 1^er mai 2015 si bien que les candidats qui font leur demande d'admission pour l'année 2015-2016 seront soumis à ces changements.

«La révision d'un Règlement est un exercice auquel une institution comme l'École nationale de police du Québec est conviée afin de se conformer à de nouvelles réalités, de nouvelles pratiques et apporter certaines précisions», mentionne Pierre St-Antoine, directeur des affaires institutionnelles et des communications. 

Sommairement, ces modifications sont les suivantes:

• Retrait de 2 conditions d'admission au programme de formation initiale en patrouille-gendarmerie (PFIPG):
  • la réussite du cours "soins d'urgence" (article 11 abrogé);
  • le test de natation (article 12 abrogé);

• Remplacement du libellé "avoir réussi" par "s'être soumis" en ce qui concerne les tests psychométrique et de jugement situationnel;
• Changement quant à la durée minimale du PFIPG (article 3, 3^e alinéa) et du programme de formation initiale en gestion (article 9, 3^e alinéa).

Soins d'urgence

«Cette compétence est déjà couverte par les collèges en techniques policières et, depuis quelque temps, les corps de police voient eux-mêmes, au besoin,  au renouvellement des compétences de leurs policiers dans ce domaine, si bien qu'ils ne tiennent plus à cette exigence à l'École», précise M. St-Antoine.

Test de natation

Pour ce qui est du test de natation, il avait été ajouté aux conditions d'admission afin de s'assurer que les étudiants possédaient les compétences dans ce domaine. «Les instructeurs en sauvetage aquatique de l'École constataient une disparité importante des compétences en natation chez les candidats au programme», mentionne M. St-Antoine. «Nous avions donc décidé de mettre en place ce test afin que la formation soit rehaussée et standardisée au sein des établissements d'enseignement collégial. L'objectif a été atteint. Depuis plusieurs mois, le test est réussi par une très grande majorité, il n'était donc plus nécessaire d'en faire une condition d'admission», confirme le directeur des affaires institutionnelles et des communications.

Tests d'entrée

Quand l'École a commencé à faire passer les tests psychométrique et de jugement situationnel en 2010, un seuil de passage avait été déterminé, d'où le libellé “Avoir réussi”. Ce seuil de passage est maintenant aboli. «Le candidat doit cependant l'expérimenter, d'où le changement du libellé pour “S'être soumis”. Cependant, même s'il n'y a plus de seuil de passage, le résultat a une influence importante sur le classement des candidats pour l'admission au PFIPG», précise M. St-Antoine.

Le résultat du test de jugement situationnel vaut pour 30 % de la note finale d'admission, alors que le résultat du test psychométrique correspond à un coefficient de risque qui peut être soustrait du résultat final d'admission.  

« Les résultats à ces tests influencent grandement l'admission à un programme de formation fortement contingenté», confirme M. St-Antoine.

Durée minimale des programmes

La durée minimale du PFIPG a également changé, passant de 434 heures à 450 heures. «Au fil des années, avec les modifications que nous apportions au PFIPG, le nombre d'heures variait, mais jamais sous les 450 heures. Nous avons donc décidé de hausser la durée minimale du programme», précise le directeur des affaires institutionnelles et des communications. Actuellement, le PFIPG est d'une durée de 475,5 heures.

Un autre changement apporté au Règlement concerne la durée minimale du programme de formation initiale en gestion policière. Auparavant, tous les cours universitaires du profil Gestion du baccalauréat en sécurité publique faisaient partie des options possibles du programme de formation initiale en gestion, ce qui totalisait 900 heures. «Après analyse du programme, seuls les cours reliés au premier niveau de gestion ont été conservés en option à l'intérieur de ce programme de formation, ce qui se traduit par une durée de 340 heures», mentionne M. St-Antoine.