Si vous ressentez des malaises s’apparentant au mal des transports lorsque vous conduisez dans un contexte virtuel, c’est-à-dire au moyen d’un simulateur de conduite, vous souffrez du mal du simulateur, désigné également «cybermalaise» ou «syndrome d’adaptation au simulateur (SAS)». Ces malaises peuvent prendre la forme de nausées, d’étourdissements, de problèmes de vision, de maux de tête ou d’une sensation de chaleur intense. 

L'École nationale de police du Québec s'est intéressée de près à ce syndrome.  Après avoir fait l’acquisition de 2 simulateurs de conduite, l’École intégrait en décembre 2012 9 heures de formation sur simulateurs de conduite au programme de formation initiale en patrouille-gendarmerie.

Le simulateur de conduite est devenu un outil pédagogique incontournable puisqu'il permet de bonifier la formation par l’ajout d’activités axées sur des éléments de prise de décision, de gestion du stress et de jugement lors de déplacements d’urgence et de poursuites policières, et ce, dans un contexte sécuritaire.

Impacts sur les apprentissages

Combien d’étudiants allaient ressentir des malaises sur simulateur de conduite?  À quel point ces malaises affecteraient-ils leur apprentissage? Les malaises affecteraient-ils le comportement de conduite des étudiants de façon à devenir inadéquat? Comme on ne pouvait répondre précisément à ces questions, le Centre de recherche et de développement stratégique (CRDS) de l’École nationale de police du Québec a été mandaté afin de mener une recherche dont l’objectif était de dresser un portrait du mal du simulateur chez les aspirants policiers et d’évaluer l’impact des malaises sur l’apprentissage.

Résultats

La chercheure Ève Paquette nous livre les grandes lignes des résultats de cette recherche et des modifications qui ont été apportées à la formation afin d'atténuer les symptômes du mal du simulateur lorsqu'ils sont présents.

Visionner l’entrevue réalisée avec la chercheure Ève Paquette.