En formation du 30 octobre 2017 au 23 février 2018. Une collaboration de Maxime Bélanger, Jérôme Boisvert, Pierre-Luc Fradette et Samuel Tardif, aspirants policiers de la 189^e cohorte.

Le passage de la cohorte junior à la cohorte médiane ne s’est pas fait sans apporter son lot de défis. Après seulement 5 semaines très chargées à l’École, une grosse tâche nous attendait : il fallait désormais montrer l’exemple aux nouveaux aspirants de la 190^e cohorte.

Le mode de vie exigeant, la rigueur et la discipline à l’École font maintenant partie de notre quotidien. Dans ce contexte, la marge d’erreur est devenue beaucoup moins grande et les attentes des instructeurs ont augmenté significativement. La matière s’est complexifiée et la fatigue s’est accumulée. Lors des 5 dernières semaines, nous avons acquis des notions importantes pour faire face au quotidien d’un policier, mais aussi pour nous préparer à nos épreuves certificatives qui vont arriver très rapidement. Malgré tout, nous arrivons déjà à la dernière ligne droite de notre stage, le bloc sénior. 

Développement de l'expérience de policier

Plus notre formation avance, plus la matière qui nous est enseignée et que nous pratiquons se concrétise. En effet, nous sommes plongés dans l'expérimentation de plusieurs types d’appels lors de nos sorties policières, ce qui nous amène à travailler nos connaissances dans un contexte d'intervention réel. 

Nous sommes amenés à patrouiller la ville de Nicolet afin de constater diverses infractions en plus de répondre à toutes sortes d’appels. Ces interventions nous permettent, entre autres, de développer notre jugement, notre communication ainsi qu’une éthique de travail appropriée, tout en nous adaptant à la situation à laquelle nous faisons face. Ce contexte réel nous forge peu à peu en tant que policier en plus de nous permettre d’évaluer et de prendre conscience de nos forces et de nos faiblesses. Ainsi, lorsque notre formation sera terminée, nous pourrons tous dire que nous sommes prêts à affronter la vraie vie de policer.

Le droit à l’erreur

Lors du bloc médian, certains d’entre nous ont dû faire face à un premier échec lors d’une épreuve certificative. Cela nous a fait réaliser que nous sommes à l’École pour apprendre et qu’ici, nous avons le droit de commettre des erreurs. En fait, il s’agit assurément du meilleur moment pour les commettre puisque leurs conséquences sont moindres et elles nous permettent d’apprendre. Face à ces échecs, nous avons redoublé nos efforts afin que tout le monde réussisse les reprises. Comme nos instructeurs disent, dans la vie ce n’est pas le nombre de fois qu’on tombe qu’il faut voir, mais plutôt la façon dont on se relève après être tombé. De cette épreuve, nous ressortons gagnants, forts et unis.

Évidemment, le stage est plus difficile pour certains que pour d’autres. Par contre, les liens développés entre les aspirants ne se limitent pas à l’aspect social, ils servent aussi à se soutenir et à s’entraider. L’esprit de famille demeure une chose très importante au sein de notre cohorte et nous souhaitons qu’il se maintienne jusqu’à la fin. 

189^e, la fin approche!