En formation du 11 juin au 27 octobre 2017. Une collaboration de Maxime Cyr, Mathieu Gilbert, Julien Martin et Isabelle Robinette, aspirants policiers de la 184e cohorte.

Dimanche 11 juin 2017, une date qui restera gravée dans nos mémoires pour toujours. Cette journée représente le début d’une belle et grande aventure. L’École nationale de police du Québec ouvre ses portes à la 184e cohorte. Des aspirants policiers venus des quatre coins du Québec pour entamer leur formation de patrouille-gendarmerie et enfin exercer le plus beau métier du monde : celui de policier.

Notre entrée à l’ENPQ n’est pas chose banale. Il faut maintenant adopter un mode de vie qui est nouveau pour plusieurs. Les lits au 45, la cohabitation dans les chambrées, les inspections matinales et le manque de sommeil font maintenant partie de notre quotidien. Le fameux code RIDER prend tout son sens un fois que nous sommes entrés dans ses murs. L’entraide, la rigueur et la discipline sont des qualités nécessaires et essentielles pour pouvoir avancer dans le stage.

Rapidement, les aspirants de la 184e ont créé des liens même si au départ nous étions tous des inconnus. Le sentiment de faire partie d’une belle et grande famille est maintenant chose faite. Nous continuons d’avancer tous ensemble pour que dans 10 semaines nous ayons notre diplôme en main et que nous puissions enfin exercer le métier de policier…

Une première fois pour plusieurs

La première semaine a été très exigeante sur les plans physique et psychologique. Nos limites sont continuellement repoussées, mais nous apprenons beaucoup sur nous-mêmes. Notre gestion du stress ainsi que notre patience deviennent nos meilleurs atouts. 

Pour plusieurs, c’était la première fois pour bien des expériences : premières fois au tir, en conduite d’une auto-patrouille, en patrouille sur un territoire inconnu et à la marche militaire, marche un peu saccadée. Tous et chacun acquiesce sur le fait que ces expériences sont vécues de manière différente selon notre capacité d’adaptation. 

Pousser ses limites

L’expérimentation de l’aérosol capsique nous a fait découvrir des faces cachées de notre personnalité et nous avons appris à nous soutenir les unes les autres dans une extrême vulnérabilité. C’est à ce moment que nous avons rassemblé tous les morceaux du casse-tête pour former le tableau de la 184e cohorte, une grande famille unie aux maillons solides.

Nous voulons grandement remercier nos mentors et parrains de la 182e cohorte qui nous ont soutenus et montré le mode de vie de l’ENPQ ainsi que la signification du code RIDER. Ils nous ont aidés lors des inspections plus que stressantes et des premiers rassemblements. Nous leur souhaitons à tous une magnifique carrière et nous espérons les revoir sur l’asphalte.