En formation du 22 août 2017 au 1er décembre 2017. Une collaboration de Sébastien Chudzik, Hassan Dagher, Gabriel Morin et Maude Roberge, aspirants policiers de la 187e cohorte.

Un bloc hors de l’ordinaire!
Nous pouvons dire que le bloc médian nous a sortis de notre zone de confort à plusieurs reprises. Nous avons affronté, lors des cinq dernières semaines, plusieurs épreuves qui ont su nous déstabiliser.

Cinq sorties policières comprenant près d’une quinzaine d’interventions de tous genres ont dû être gérées par les aspirants de la 187e. Oui, il y a eu des corrections qui se sont révélées nécessaires suite à nos interventions par les instructeurs. Par contre, un vieux dicton a dit: c’est en forgeant qu’on devient forgeron! En d’autres termes, nous devenons de plus en plus performants dans nos interventions. Bref, il reste encore du chemin à parcourir, mais la 187e peut être fière de ce qu’elle a accompli jusqu’à présent.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort
Les semaines passent et nous nous préparons tous au moment tant attendu que nous craignons le plus : les fameuses certificatives. C’est maintenant ou jamais le temps de donner son 110 % et mettre à profit toutes nos connaissances et nos aptitudes.

Le stress fait son apparition et nous tentons de le combattre dans le but de réussir et de passer au prochain appel. Certains vivront d’ailleurs des échecs, d’autres la satisfaction d’avoir réussi, mais le plus important est de continuer à avancer peu importe le résultat obtenu. On ne devrait pas se soucier du nombre de fois que l’on échoue, ou du nombre de fois que l’on a presque réussi. Ce qui importe c’est d’apprendre de ses erreurs et de se relever la tête bien haute. Il faut se rappeler que ce n’est qu’un passage de notre vie qui sera très bientôt derrière nous et que nous serons tous policiers d’ici peu. Il ne faut jamais lâcher et vivre au jour le jour si l’on veut y parvenir.

Le bloc médian et la fatigue qui s’installe
Dès le début de notre bloc médian nous avons senti une fatigue qui s’est installée au sein de notre famille. Avec les horaires chargés, nos premières certificatives et la vie d’internat, le stress et la fatigue ne font que s’accumuler. Malgré tout, nous avons su solidifier nos liens pour nous soutenir et nous entraider. C’est en rassemblant nos forces que l’on peut traverser les pires épreuves, même celle du bloc médian.

Heureusement, nous avons eu la chance de pouvoir profiter d’un congé de 4 jours consécutifs, qui fut nécessaire pour tout le monde.

La fin du bloc médian a été marquée par le début des cours tactiques. Nous sommes maintenant rendus à notre dernier sprint et c’est ce qui nous motive pour la dernière partie de notre stage à l’ENPQ, le bloc sénior.

Le passage en tant que médian nous a fait comprendre qu’en s’unissant, il n’y a rien à notre épreuve. Nous sommes une famille et c’est ensemble que l’on va fièrement gradué le 1er décembre prochain.

La préparation de la prochaine relève policière
À l’École nationale de police du Québec, nous avons la chance de compter sur des instructeurs hautement qualifiés. D’ailleurs, c’est  en raison de leur passion pour le métier de policier qu’ils nous enseignent, à tous les jours, les différentes réalités policières du Québec et nous préparent tranquillement à prendre la relève.

Les instructeurs portent des bagages d’expériences incroyables qu’ils n’hésitent pas à nous dévoiler.  De plus, les «feedbacks» qu’ils nous donnent suite à nos interventions policières, nous amènent à nous améliorer davantage.

Depuis le tout début, un grand lien de confiance s’est installé. Lorsque l’on traverse un moment difficile, les instructeurs sont là pour nous écouter et nous conseiller. C’est pour toutes ces raisons qu’ils font partie intégrante de notre FAMILLE.