En formation du 30 octobre 2017 au 23 février 2018. Une collaboration de Maxime Bélanger, Jérôme Boisvert, Pierre-Luc Fradette et Samuel Tardif, aspirants policiers de la 189e cohorte.

C’est le 29 octobre au soir que 72 individus provenant de l’ensemble de la province se sont rencontrés à l’École nationale de police du Québec. Ils ne se doutaient guère qu’à partir de ce moment, ces personnes, qui étaient pour la plupart de purs étrangers, formeraient maintenant leur nouvelle famille, la 189e.

La vie de groupe 

La première semaine, qu’on attendait tous avec impatience, a été chargée en émotions. Le stress nous a envahis; tout allait si vite! De plus, le sentiment d’urgence et l’importance de la discipline à l’École nous ont complètement sorti de notre zone de confort.

Pour réussir, nous avons dû nous entraider. L’individualisme a vite fait place au sentiment d’appartenance. Nous n’avons eu d’autre choix que de nous serrer les coudes afin d’y arriver. L’internat amène son lot de défis, mais il permet aussi de créer une chimie importante au sein du groupe. Ce principe nous pousse à nous dépasser et à exploiter les forces de chacun au profit du groupe. 

Se distinguer par notre engagement

Dans la soirée du 16 novembre dernier, alors que nous en étions à notre 3e semaine de formation, nous avons eu la chance de nous impliquer au cœur de la communauté. L’ensemble des 72 aspirants de la 189e ont parcouru les rues de Nicolet afin d’amasser des denrées non périssables pour contribuer à embellir le temps des fêtes des gens dans le besoin.

La générosité des citoyens nous a grandement impressionnés! Cette initiative nous a permis de démontrer notre engagement et d’aider la population en faisant une réelle différence. Après tout, c’est ce que nous souhaitons tous accomplir en devenant policiers! 

La cohorte du poivre 

La profession d’agent de la paix permet de vivre plusieurs expériences différentes. Certaines sont agréables, d’autres le sont moins. Dans tous les cas, nous nous faisons un devoir de garder notre sang-froid malgré nos émotions et notre douleur. Dans cet ordre d’idée, l’expérimentation de l’aérosol capsique n’a laissé personne indifférent. Cette épreuve nous a tous permis d’apprendre à mieux nous connaître puisque personne ne connaissait sa réaction face à une situation où il devait gérer un grand stress.

L’immense douleur causée par cette arme intermédiaire nous a poussés à développer notre contrôle de nous-mêmes tout en effectuant une tâche bien précise. Tous ont réussi avec brio, ce qui nous a valu le nom de « La cohorte du poivre » de la part d’un instructeur en emploi de la force. 

Pour conclure, nous nous devons d’exprimer notre gratitude envers tous les aspirants de la 187e cohorte qui ont rapidement su nous inclure dans la dynamique de l’École. Ils nous ont également guidés, conseillés et montré le chemin à suivre pour le reste de notre formation. La 189e vous souhaite une carrière à la hauteur de vos attentes et remplie d’expériences enrichissantes!